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Once Upon A Time In Hollywood de Quentin Tarantino

En plus du trailer, le 9ème film de Quentin Tarantino s’offre ses premières affiches officielles. Sortie le 14 Août 2019 sur nos écrans français, et probablement en avant première mondiale au Festival de Cannes 2019.

Synopsis :

En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth,  sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus. 

Rick And Cliff (Leonardo DiCaprio et Brad Pitt) :

On l’adore, on le déteste, on adore le détester, mais nul doute que Tarantino est l’un des cinéastes les plus marquants des 30 dernières années.

L’attente est d’autant plus forte qu’il réunit un casting 5 étoiles. Brad Pitt, Leonardo DiCaprio, Margot Robbie, Al Pacino, Kurt Russell , Tim roth, Michael Madsen et bien d’autres se partagent l’affiche.

Sharon Tate (Margot Robbie) :

Pour rappel, le film aura pour décors le Los Angeles de la fin des années 60, et mettra en scène une ancienne gloire de Western (DiCaprio) tentant de refaire surface dans ce nouvel Hollywood, avec l’aide de sa doublure de cascades (Pitt).

Sharon Tate (Robbie), actrice et femme de Roman Polanski, s’avère être sa voisine.

Connaissant le style de Tarantino, il ne fait aucun doute que l’assassinat de l’actrice commandité par Charles Manson sera au cœur de l’intrigue, d’autant plus que la sortie du film coïncide à quelques jours près avec les 50 ans de la tuerie (9 Août 1969).

« J’ai travaillé sur le scénario durant les 5 dernières années, et ayant vécu à Los Angeles la majeure partie de ma vie, 1969 inclus, alors que j’avais 7 ans, je suis excité de raconter l’histoire d’un LA et d’un Hollywood qui n’existent plus. Et je ne pourrais pas être plus heureux par rapport à l’énergie apportée par DiCaprio et Pitt en tant que Rick and Cliff « 

Quentin Tarantino

De ce que l’on sait, et selon les dires de QT himself, ce sera son film se rapprochant le plus de Pulp Fiction, qui lui a valu la palme d’or en 1994.

De là à ce que Once Upon A Time In Hollywood soit présenté à cannes en mai, il n’y a qu’un pas.

Dans l’impossibilité de voir le film ce fameux 21 mai 2019 qui fêtait aussi les 25 ans de la première de Pulp Fiction, c’est dans une version agrémentée de quelques minutes par rapport à la projection cannoise que nous avons enfin pu voir « the 9th film of Quentin Tarantino ».

Et l’attente valait vraiment le coup. Ce n’est peut-être pas son meilleur (ça se défend…) mais c’est certainement le plus beau et plus personnel.

Le récit se déroule en 1969 à Los Angeles, et nous plonge dans la vie d’un acteur de séries TV de western (Leo Dicaprio) et de sa doublure cascade (Brad Pitt), dont le premier est voisin de Roman Polanski et Sharon Tate (Margot Robbie). Le décor est planté. Le Cinéma et plus particulièrement l’industrie hollywoodienne (l’âge d’or en cette période) sera au cœur du métrage.

On connaît la cinéphilie débordante de QT. Si ses précédents films se définissaient par des hommages à différents genres tant aimés du réalisateur, il crie ici « I love you Cinema » de tout son cœur avec une mélancolie peu/pas présente auparavant.

Ayant grandi pendant cette même période en ces mêmes lieux, il transmet dans chaque plan une nostalgie, comme la sensation de voyage dans le temps (un peu comme Cuaron avec Roma). Bon nombre de plans sont des virées en voiture dans un Los Angeles magnifié (ce n’est pas Pulp Fiction) mettant en avant le rêve, l’illusion qu’est Hollywood, la frontière entre fiction et réalité. Il nous balade le long de cette frontière avec une subtilité brillante, soit par la réalisation (des décors que l’on croit vrais, et qui se dérobe sous nos yeux), soit par la force de ses acteurs (DiCaprio tourne un film dans le film et on se retrouve plongé dans ce nouveau film dans le film, pour en ressortir brutalement, nous démontrant l’illusion).

Il y a bien évidemment des easter eggs/références de partout (j’ai vu une affiche indiquant « Yvette Mimieux » qui rappelle Inglorious Basterds, des plans de pieds à gogo, l’évocation de Sergio Corbucci (le real de « Django » qui a inspiré le premier Django, une pub red apple en scène post générique, et plein d’autres choses). L’adorateur de Cinéma de l’époque et/ou du cinéma de Tarantino sera comblé.

Au final, Once Upon A Time In Hollywood (titre évident et encore plus parfait une fois le film vu), plaira probablement moins aux foules car il est plus une chronique d’une période/d’une industrie qu’un récit mettant en scène des personnages vivants des situations extraordinaires (Kill Bill, Django, etc), mais il apparaît comme un des plus matures et maitrisés de son réalisateur.

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