La série Too Old to die young est présentée Hors-Compétition au Festival de Cannes 2019. Seuls les épisodes 4 et 5 ont été diffusé à Cannes.
Synopsis :
Dans les bas-fonds de Los Angeles, le quotidien d’un officier de police endeuillé à la suite du meurtre de son coéquipier. Autour de lui, des tueurs à gages, des yakuzas, des cartels mexicains, la mafia russe et des gangs d’adolescents assassins.
Dans un premier temps, notons que nous avons découvert la série par l’épisode 4. Ce qui fut assez déroutant. Le visionnage est donc douleureux car on a du mal a vraiment suivre l’histoire. Les dialogues sont longs. Les plans sont souvent fixes. L’atmosphère est sombre et silencieuse. Les scènes sont choquantes et d’une rare violence. Pétrifié sur son siège, le téléspectateur ne cesse de sursauter par le bruit assourdissant des revolvers.
Lorsque l’épisode 4 s’est terminé c’était presque un soulagement. Une partie de la salle s’est vidé.
Quant à l’épisode 5, le public a semblé être beaucoup plus réceptif. Les scènes sont de plus en plus surprenantes. Bien que la scène de viol collectif soit très gênante et terrifiante. Cet épisode 5 a su convaincre la salle grâce à une scène de course poursuite qui deviendra iconique, nous en sommes sûres.
D’un point de vue général, l’image est belle. Elle est sombre et est agayée par des reflets néons. Certains plans, comme dans le casino et dans le désert, dans l’épisode 5, sont hypnotisants. Même si beaucoup de scènes restent beaucoup trop lentes…
Le jeu de Miles Teller dans le rôle principal, de Martin, officier de police et tueur en série, est absolument bluffant. Il est absolument terrifiant et fait preuve d’un sang froid sidérant. A tel point qu’on aurait presque eu envie qu’il ne soit pas dans la salle avec nous ce soir-là. Mais ce n’est pas sans citer Refn. A la limite du malaise, on se demande sérieusement qu’est-ce qui lui est passé par la tête pour écrire un scénario aussi cauchemardesque que celui-ci.
