Afin de s’intéresser à tous les métiers de l’audiovisuel, nous voulons partager les témoignages des personnes qui travaillent dans la musique. Les réalisateurs racontent leurs histoires en images ? Eh bien les musiciens racontent les leurs en son. L’un des postes clés d’un projet, le mariage du son et de l’image procure à chaque fois des moments plus riches en émotion.
Nous allons vous présenter l’artiste DJ Simo, 25 ans, originaire de Casablanca et vivant aujourd’hui à Paris. Il a fait des études dans le marketing digital, et son plus grand loisir est de créer et jouer de la musique. Adepte de la minimal et microhouse, nous lui avons posé quelques questions pour en savoir plus sur ce style de musique qui s’adresse à un public bien spécifique.
Comment as-tu découvert la minimal/microhouse ?
J’ai découvert la minimale à travers le label musical allemand, Perlon Records, créé par Zip et Markus Nikolai. Pour la microhouse, j’ai découvert ce style pendant le set de RPR au Weather Festival de 2015.
Depuis quand fais-tu de la musique ?
Aujourd’hui, cela fait 5 ans que je produis de la musique.
Quels sentiments éprouves-tu lorsque tu joues ?
Lorsque je joue, je ressens du bonheur, de l’empathie avec les gens, de la stimulation intellectuelle et émotionnelle.
Comment as-tu appris ?
Par le logiciel Ableton, platine CDJ et les platines vinyles.
Quelles sont tes références musicales ?
Mes références sont le chill Out expérimental, le jazz et la minimale roumaine, plus connue sous le nom de Rominimal.
Quels sont tes artistes préférés ?
L’artiste que j’adore c’est Zip. Après, dans la minimal et microhouse je dirais plus Vlad Arapasu, Ricardo Vilallobos et Raresh.
Peux-tu nous raconter ton 1er gig ?
Mon 1er gig était au Warm up au Pigallion en 2014. J’avais préparé toute la playlist que j’allais jouer, tellement je voulais bien faire ! J’ai très vite compris qu’il ne fallait plus jamais faire cette erreur car tu n’éprouves plus de plaisir quand tout est déjà préparé à l’avance.
Qu’as-tu envie de raconter lorsque tu joues ?
Lorsque je joue, je veux que les gens se perdent dans la musique pendant des heures, et s’oublient dans une spirale musicale infinie, créant des émotions et des sensations.
Que penses-tu du lien entre la musique et l’image/visuel ? Est-ce important dans ton domaine d’illustrer tes sets ?
Je pense que ce sont deux arts qui sont connectés entre eux. Lorsque les deux sont bien mis en place, cela amène une synergie. Pour ma part, je trouve que l’artiste qui excelle dans ce domaine c’est Coté (VJ chez Sunrise).
Pourquoi as-tu accepté d’être diffusé dans des lives sur les réseaux sociaux ? Quel a été l’objectif et l’impact ?
J’ai accepté d’être en live sur les réseaux sociaux pour diffuser ma musique à une plus large audience.
Penses-tu qu’un clip, sur de la minimal/microhouse, d’une durée de plus de 10 minutes pourrait intéresser les adeptes de ce style de musique ?
Oui complètement, Mayaan Nidam avait brillamment réalisé une vidéo.
Quels sont tes projets pour 2020 ?
Pour 2020, je vais faire quelques release en digital et une release sur un various vinyl.
J’ai lancé mon nouveau collectif au Maroc qui s’appelle Underground Visionare, et j’en ai aussi lancé un en France qu’on a appelé Magnetic Series.
Retrouvez les sons et les évènements de Simo sur ses réseaux sociaux ainsi que sa vidéo pour Ouvertur, réalisé par notre réalisatrice Léa Vu.