Présenté en compétition au festival de Cannes 2019
Synopsis :
Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.
Avec Antonio Banderas, Asier Etxeandia, Leonardo Sbaraglia, Penelope Cruz.
Cela commence comme “Una pelicula de Almodovar”, avec ce rouge, ces cadres, cette ambiance.
On est en terrain totalement connu et pour peu qu’on aime son style, le film nous capte dès son intro, nous présentant Banderas, double d’Almodovar pour ce film autobiographique.
On se laisse charmer par ces flashbacks où Penélope Cruz joue la mère du jeune Salvador, déjà passionné de Cinéma.
On est intrigué par ce même Salvador, en pleine crise existentielle, cherchant un second souffle et une signification à son travail d’antan.
Mais ça ne dure qu’un temps ! L’intrigue patine et fait du surplace dans sa deuxième partie pour nous ennuyer quelque peu. Il ne reste que le jeu de Banderas, prix d’interprétation, pour nous tenir éveillé..
Heureusement, le tout dernier plan, aussi méta que magnifique, nous libère sur une très bonne note nous rappelant qui est derrière la caméra quand même.
Sortie le 17 mai 2019