Notre équipe a participé à la remise des prix du Cinéma Positif, qui s’est déroulé le 13 décembre 2021, au Publicis Cinémas à Paris.
Qu’est-ce que le Cinéma Positif ?
Créée il y a six ans, sous les auspices du Festival de Cannes, la Semaine du Cinéma Positif consacre un cinéma qui change notre regard sur le monde, interroge son industrie et met son art au service des générations futures. Le cinéma positif dénonce les injustices et met en lumière les situations auxquelles nous avons parfois du mal à nous confronter. Il rassemble, fait bouger les lignes, influence nos modes de pensées, nos comportements et invite les citoyens du monde entier à s’engager.
Le Président du jury Radu Mihaileanu a remis le prix ex-aequo du meilleur long-métrage de fiction positif de l’année 2021 aux films : L’ÉVÈNEMENT, d’Audrey Diwan (France) et au film SOUND OF METAL, de Darius Marder (États-Unis). C’est le directeur du son, récemment Oscarisé, Nicolas Becker, qui est venu chercher le prix pour SOUND OF METAL.
Qui est Radu Mihaileanu ?
Radu Mihaileanu est le fils de Mordechaï Buchman, journaliste juif et communiste, déporté en camp de travail par les Nazis, et qui, après s’être évadé, choisit de changer d’identité. C’est sous son nouveau nom, Ion Mihaileanu, qu’il écrit le scénario d’un film de Pintilie. Animateur d’une troupe de théâtre en Roumanie, Radu Mihaileanu fuit la dictature de Ceaușescu en 1980, en venant s’installer en France. Elève à l’IDHEC, il travaille dans les années 80 comme monteur, puis assistant réalisateur, notamment auprès de Marco Ferreri.
En 1993, Radu Mihaileanu tourne son premier long métrage, Trahir mais c’est avec son deuxième film, Train de vie, primé à Venise et au Sundance Festival, que le cinéaste accède à la reconnaissance internationale.
Son troisième film, Va, vis et deviens, est très remarqué au Festival de Berlin : le cinéaste fait appel à Roschdy Zem et Yaël Abecassis et s’inspire cette fois de l’histoire des Juifs éthiopiens, envoyés en Israël au milieu des années 80. Une histoire qui lui permet de remporter le César du meilleur scénario en 2006.
En 2009, il réalise Le Concert, avec l’acteur russe Aleksei Guskov et Mélanie Laurent, où il raconte l’histoire d’un chef d’orchestre russe déchu après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs.