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Anania : « La musique et l’image créent une connexion qui nous plonge dans une vibe commune »

Afin de s’intéresser à tous les métiers de l’audiovisuel, nous voulons partager les témoignages des personnes qui travaillent dans la musique. Les réalisateurs racontent leurs histoires en images ? Eh bien les musiciens racontent les leurs en son. L’un des postes clés d’un projet, le mariage du son et de l’image procure à chaque fois des moments plus riches en émotion.

Nous poursuivons la découverte d’artistes dans le domaine de la minimal/microhouse avec cette semaine le DJ Alessandro Anania, alias Anania. L’artiste italien de 28 ans, venant de Crotone et résidant actuellement à Barcelone, exerce 2 métiers qui pourraient s’inspirer l’un et l’autre : chef cuisiner et DJ producteur.

Anania fait de la musique électronique depuis l’âge de 15 ans. Mais c’est à Paris, en 2014, qu’il rencontre la minimal.

Comment définirais-tu ton style ?

Je définirais mon style de musique comme étant à mi-chemin entre la deep, la minimal, les années 90 et breakbeat. Je suis toujours en train de redéfinir mon style musical.

Quels sentiments éprouves-tu lorsque tu joues ?

Lorsque je  joue, je ressens une jouissance ultime grâce aux sourires du public qui apprécie les sons que je partage.

Comment as-tu appris à jouer de la musique ?

J’ai quasiment tout appris part moi-même. J’ai commencé par mixer sur des vinyles, puis vers 18 ans, je me suis mis à la production sur Ableton.

Quelles sont tes références musicales ?

Je suis inspiré par toutes les musiques des années 90, le hip hop, le rap, l’italohouse et la vibe electro de Frankfurt.

Quels sont tes artistes préférés ?

Mes artistes préférés sont MBG, Tiago Walter, Tom Ries, Nudge et Chris Korda.

Raconte nous ton 1er gig ?

Mon 1er gig était sur une plage, dans un village du nom de Tucano, lorsque j’avais 17 ans. J’ai joué de la deep house et grâce à un cadre idyllique, cette expérience fut magique !

Qu’as-tu envie de raconter lorsque tu joues?

Lorsque je joue, je veux que les gens dansent la vie !

Que peux-tu nous dire sur ta collaboration avec Pure Clubculture ?

Pure Clubculture est la seule organisation d’événementiel électronique à Crotone, en Italie. Elle a été créée par ma bande de potes qui se connaissent depuis super longtemps. Je suis résident depuis 2 ans chez eux. La soirée la plus mémorable produite se déroulait dans un musée !

Que penses-tu du lien entre la musique et l’image/visuel ? Est-ce important dans ton domaine d’illustrer tes sets ?

Le lien de la musique et l’image crée une connexion qui nous permet d’entrer dans une vibe commune et de profiter plus intensément de l’expérience.

Penses-tu qu’un clip sur de la minimal/house, d’une durée de plus de 10 minutes pourrait intéresser les adeptes de ce style de musique ?

Non, je ne pense pas que cela intéresserait les adeptes de ce style de musique.

Quels sont tes projets pour 2020 ?

Pour 2020, j’ai la sortie de mon premier track sur un vinyle, il fera partie d’une compilation sur le label OldiVibes de iO Mulen! Il y aura aussi 2 autres sortie sous mon alias KR5-G avec Mattia Filastò et un son solo sur le label Nada Espacial, remixé par EnzZz.

Retrouvez la musique de Anania sur ses réseaux sociaux et découvrez son track qui sortira bientôt sur vinyle ici !

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