Cette année l’équipe de Road to Cinema s’est donné rendez-vous au Cinéma Majestic de Compiègne afin de couvrir le Festival Plurielles, un festival d’une grande ambition, co-fondé par Quentin Delcourt et Laurence Meunier, qui met en lumière les femmes, l’inclusion, la diversité et qui lutte au travers des films programmés et des conférences orchestrées pour une meilleure représentation de la parité et de la diversité dans le cinéma. C’est dans ce cadre que Clémentine Abadie a eut l’honneur de rencontrer l’auteure, comédienne et chroniqueuse de radio et de télévision Énora Malagré pour échanger sur la sortie de son premier livre « Un cri du ventre ».
L’endométriose comme combat
« Jusqu’à l’âge de 28 ans je vis heureuse comme une vraie petite branleuse, je me trouve belle, mes seins dressés qui semblent défier la mode, mes fesses rebondies sur lesquels on pourrait dîner à 2, mes longs cheveux sauvages, mon ventre plat, mes cuisses musclées. Je me trouve jolie. Je me sens tellement libre ! Et puis à 28 ans, à l’époque je suis animatrice pour Radio Nova et RTL9. Un soir, sans préavis : la maladie me casse les jambes ! »
raconte Énora Malagré dans son livre « Un Cri du Ventre »
La maladie dont parle Énora, c’est l’endométriose. Une maladie qui touche 1 femme sur 10 mais paradoxalement encore trop peu connue. Inflammatoire et chronique, elle touche l’appareil génital féminin qui s’explique par le développement d’une muqueuse utérine (l’endomètre) en dehors de l’utérus, colonisant d’autres organes. Il s’agit d’une maladie complexe, qui touche uniquement les femmes en âge de procréer. Énora raconte alors son combat, son expérience à travers son tout premier livre autobiographique absolument poignant…
Photographe : Matthieu Camille Colin @matthieu_camille_colin79, juin 2021, Festival Plurielles pour Road to Cinema