Avec la participation de Road to Cinema, la réalisatrice Anissa Bonnefont a réalisé un fabuleux court-métrage intitulé Cinema Paradiso 2020. Cette oeuvre fait honneur à l’industrie du 7ème art souffrante de la crise sanitaire liée au COVID-19.
Un cri du coeur
Alors que le gouvernement avait prédit une possible réouverture des salles de cinéma ce mardi 15 décembre 2020, la talentueuse réalisatrice Anissa Bonnefont a décidé de rendre hommage aux salles obscures avec créativité et générosité.
Aujourd’hui nos cinémas et nos théâtres devaient ré-ouvrir. « Voici notre petit cri du coeur, tendre et poétique, qui je l’espère, saura toucher et atteindre ceux qui peuvent et doivent faire changer les choses. »
écrit Anissa Bonnefont sur son compte Instagram @anissabonnefont
Le week-end dernier, elle a lancé un appel sur les réseaux sociaux en invitant ses amis et abonnés à rétro-projeter des films non violents sur les murs de Paris. Son idée de génie a séduit plusieurs centaines d’internautes, parmi eux des personnalités comme la comédienne Aure Atika ou encore Marie Papillon.
Ne plus privilégier seulement le matériel au détriment du spirituel, car c’est une course fulgurante vers la catastrophe. Protégeons nos industries culturelles, elles font rayonner la France depuis des siècles et elles nous permettent de rêver ! Sans rêve il n’y a plus d’humanité…
raconte Anissa Bonnefont sur son compte Instagram @anissabonnefont
En pensant à notre cinéma, je n’oublie pas et je respecte plus que jamais les soignants qui se battent sans relâche depuis des mois pour nos vies. J’implore seulement à ce que le sens retrouve sa place dans les décisions gouvernementales.
raconte Anissa Bonnefont sur son compte Instagram @anissabonnefont
Son court-métrage s’appelle Cinema Paradiso 2020. C’est une référence hommage au célèbre film dramatique italien Cinema Paradiso (Nuovo Cinema Paradiso) de Giuseppe Tornatore, sorti à la fin des années 80. L’histoire raconte celle de Salvatore qui vient d’apprendre la mort de son vieil ami Alfredo. Par cette nouvelle, c’est toute son enfance qui remonte à la surface : son village natal, en Sicile, quand on l’appelait Totò et qu’il partageait son temps libre entre l’église (où il était enfant de chœur) et la salle de cinéma paroissiale, où régnait Alfredo, le projectionniste qui, au travers des films qu’il projetait, lui apprenait la vie.